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26 mai 2011

Arrival - At last !

Huit heures après avoir décollé, et après avoir longé le large fleuve du Saint-Laurent sur lequel se dessinent des plaques de glace, l’avion atterrit enfin sur l’aéroport de Montréal-Trudeau (mort en 2000, Trudeau fut plusieurs fois premier ministre du Canada entre 1968 et 1984.) La température extérieure est surprenante : 5°C en plein début d’après-midi (il est 13h, heure locale), accompagnée d’un ciel purement bleu. Un bref passage par le douanier, qui m’accueille chaleureusement : « bonjour, comment ça va ?! », et on me délivre enfin le précieux sésame, ce splendide papier jaune estampillé Canada, le tant attendu permis de travail ouvert de 12 mois.




A la sortie de l’aéroport, un arrêt de la  navette Express 747 en direction de Montréal. Le soleil frappe mon visage de plein fouet, et j’hésite à retirer l’une de mes quelques couches de vêtements. Un premier bus passe, un panneau lumineux « Bus 747 :) » à l’avant et « Hors service – Désolé » à l’arrière. C’est incroyable comme ce petit détail fait la différence. En temps normal, j’aurais sûrement juré intérieurement, maudissant ces transporteurs qui passent leur temps à faire grève ! Mais là… je souris. Quelques instants plus tard, un bus en service nous prend, moi et le reste du monde. En une moitié d’heure, j’essaye déjà de m’imprégner de la ville. De prime abord, on se croirait aux Etats-Unis d’Amérique (comme insistait mon professeur d’économie en licence) : des autoroutes à l’américaine, avec ses grands panneaux verts, ses larges bandes jaunes au sol, ses imposants 4x4, pick-up ou berlines à majorité Ford,… Ensuite, je vois un peu partout des clochers verts qui se dressent, à tel point que Mark Twain disait de Montréal qu’on ne pouvait y jeter une pierre sans briser la fenêtre d’une église. Les rues, souvent à sens unique, sont larges de 3 ou 4 voies, les feux rouges des piétons montrent un décompte avant le passage  à l’orange. La navette passe

Intérieur du Centre Bell
devant le centre Bell, temple du hockey et fief des Canadiens de Montréal, la célèbre équipe de la ville, la plus importante du Canada, et actuellement 6ème de la conférence Est qui regroupe toutes les équipes de la moitié Est de l’Amérique du Nord.



La Cathédrale-Basilique de Montréal
Le bus passe ensuite devant la Cathédrale-Basilique Marie Reine du Monde, son dôme vert et ses nombreuses colonnades sur la face avant, puis par ce qui semble être le centre économique de la ville, au regard des grands buildings et sièges de sociétés. Le bus me dépose au terminus, Berri UQAM (Université du Québec A Montréal) et j’enchaîne avec un métro, direction Montmorency, arrêt Mont-Royal. Le quartier, sur le plateau Mont-Royal et au pied du Parc du même nom, est réputé pour être l’un des plus vivants de la ville. Il ne me faudra que quelques minutes de marche pour me rendre à destination. Mais Einstein et sa relativité disaient vrai : avec approximativement 37kg de bagages, le carré de ma vitesse de pointe est légèrement plus bas. Je m’essouffle tel les trolls poussant les poulies de la Porte Noire du Mordor, et il me faut faire des efforts extraordinaires pour lever la tête en direction des panneaux indiquant le nom des rues et qui semblent ne jamais donner le bon. Je ne me suis jamais senti aussi touriste de toute ma vie. Ceci dit, je n’ai pas d’appareil photo visible, donc sur un malentendu, on pourrait me prendre pour un local qui revient de vacances. Mais bien sûr ! Et la marmotte…

Rue Saint-Urbain

Après ce parcours du combattant, j’arrive enfin au 4612 rue Saint-Urbain, chez mon ami Félix. Je connais celui-ci depuis la classe préparatoire il y a 6 ou 7 ans. A Montréal depuis plus d’un an et demi et trompettiste dans l’âme, il travaille aujourd’hui pour un label musical indépendant, Indica Records, et effectue en parallèle des missions de consultant en Web. Lui et Nicolas, son colocataire québécois étudiant en sociologie, acceptent de m’accueillir chez eux le temps de 2 ou 3 nuits. Lorsque je frappe à la porte, Félix m’accueille à bras ouverts, un grand sourire aux lèvres : « Welcome ! C’est bon de te voir ! »








Renaud TEILLARD



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