Lorsque l’on voyage et que l’on entame une aventure quelque part, on redevient comme un enfant, dans la période où on s’éveille à la vie, lorsque l’on découvre tout ce qui nous entoure, et que l’on a envie de poser d’innombrables questions sur tout ce qui existe. Dans cet état d’esprit, on s’émerveille ainsi devant toutes ces nouvelles rues, toutes plus charmantes et plus longues les unes que les autres. Quelque temps après mon arrivée et ces premiers jours touristiques, où armé de mon appareil photo j’allais de découvertes en découvertes, je me décide à remplir quelques tâches administratives. Je commence par visiter quelques appartements, puis décide de signer un bail à compter du 1er avril et pour une durée de 3 mois.
Puis j'acquiers la carte de transport locale, OPUS, et je peux dorénavant me déplacer dans tout Montréal en transport en commun pour un mois. Au total pour le métro, 4 lignes colorées (orange, bleue, verte et jaune) décrivant approximativement un carré autour du Mont-Royal. Plus le réseau de bus, dont certains de nuit qui passent en moyenne toutes les 1/2h.

- « ho ! Je sais qu’en France, vous autres ne donnez pas de pourboire, mais ici c’est 1$ ou rien !
- Ok, lui dis-je en bon négociant, on va couper la poire en deux. Voici 75 centimes.
- Tu ne comprends donc rien ? Ici au Québec, tu me donnes 1$ ou rien !
- D’accord ! Comme tu es très gentille… C’est rien ! Bye ! » Non mais ho, il ne faut pas abuser non plus !
J’ai en fait appris un peu plus tard que les serveurs étaient taxés à 8% sur les ventes qu’ils avaient réalisées. En compensation, les clients laissent au moins 15% du montant de la table. Avec le temps, j’ai d’ailleurs appris à m’imprégner de cette culture du TIPP, puisqu’en percevant moi-même à « ma job. » Les québécois ont pour la majorité le réflexe de laisser un pourboire, même dans un café où il n’y a pas de service en salle (et donc pas de déclaration de la part des employés, soit pas de réelle obligation de laisser un pourboire.) Dans un restaurant et les bons soirs, un serveur peut ainsi gagner plusieurs centaines de dollars (rien qu’en pourboires !) par « shift », c’est-à-dire par journée de travail. Certains québécois s’offrent même le luxe de travailler tout l’été, soit 3 ou 4 mois, d’économiser quelques centaines de milliers de dollars, et puis faire le tour du monde pendant plusieurs mois. Que demander de plus ?!
Renaud TEILLARD
Renaud TEILLARD
Quelle idiote cette serveuse. Si tu prends un bouteille à $200, t'as pas à donner 20%, tu peux aller plus bas, et laisser le pourboire d'une bouteille moyenne. Raisonnement inverse quand le prix est bas tu donnes pour le service. Ceci étant dit, elle aurait pu être un peu polie t'as bien fait de ne rien laisser, j'aurais fait la même chose. Les gens sont plutôt avares ici. (L'histoire des serveurs qui font des centaines de milliers de dollars, c'est l'exception plutôt que la règle.)
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